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Résumé/Note : réponse de J. Le Fur à la proposition de F.Laloë


Cher Francis, chers collègues,

Tout d'abord, merci pour l'initiative. Cette thématique me semble particulièrement porteuse et soulève de nombreux commentaires à chaud que j'expose ci-après un peu dans le désordre:

PROBLEMATIQUE
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Je pense qu'il ne faut pas centrer (ni réduire) cette proposition sur modélisation et al. La représentation des connaissances est une compétence utile pour aborder ce problème (par exemple, fournir le langage élémentaire commun indispensable à une problématique pluridisciplinaire telle que celle-ci). Cependant, il s'agit d'un problème multi-thématique et il n'y a pas (ou peu) de raisons de faire des sciences de la représentation un fer de lance de cette question : elles ont leur rôle à jouer, point.
Pour le cas particulier de l'halieutique, cette question permet d'aborder le problème lancinant (l'impasse) de la surexploitation. Problème je suppose que l'on retrouve ailleurs dans l'épuisement/dégradation des sols en agriculture, l'exploitation des forêts, etc. Ce problème commence à être passablement bien cerné après les interventions des sociologues (fonctionnement des institutions), des économistes (tragédie des communs), des biologistes (capacités productives des écosystèmes), etc.
Chacun ayant apporté sa pierre, tout semble actuellement concourrir à ce qu'une approche pertinente du problème, et donc sa résolution, puisse à présent émerger. L'opportunité est à saisir.
Il s'agit d'une problématique reconnue par la communauté scientifique (ex: les revues Ecological Economics, NSS, plus de la moitié des articles autour du dev. durable), elle permet ainsi de disposer d'une plate-forme pour débattre des problèmes et exposer les résultats liés à sa résolution dans un contexte PVD (ce qui constituerait ici, l'apport spécifique de l'Ors.., de L'IRD).
Sur l'intitulé, je proposerais d'avancer la notion de co-viabilité. La viabilité est un concept nomade (au sens de Stengers, 1987) et donc propice à dégager des directions de recherche communes aux différentes disciplines. Le "co-" constitue l'originalité du thème. (Stengers, I. (sous la direction de) 1987. D'une science à l'autre: des concepts nomades. Seuil / science ouverte).


haut de la page INSTITUTION
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Il s'agit d'une problématique scientifique qui nécessite une approche exploratoire, qui doit être abordée selon des heuristiques à trouver, etc. Comment, avant d'avoir résolu le problème, cette unité pourrait-elle se positionner en tant qu'US?
Un autre intérêt de cette thématique est qu'elle était transversale aux anciennes CS (donc difficile à faire passer) pour maintenant cadrer exactement avec la nouvelle CSS3 "Approches systémiques et populationnelles" (pour mémoire: écologie des sols, écologie terrestre, écologie aquatique, botanique, zoologie agricole, ichtyologie, halieutique, agronomie, entomologie médicale et agricole, nutrition et sciences des aliments, épidémiologie)
Comme le dit Francis, et pour les trois-quatre ans de fonctionnement de l'UR, le cadrage devrait se faire à partir des thématiques de chacun. A partir de cette base devraient être définies dans la proposition les disciplines nécessaires pour traiter la question. Disciplines disponibles ou à rechercher.


haut de la page DIVERS
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De mon point de vue, le problème sera d'autant mieux traité s'il l'est de façon générique (au niveau UR) à partir de ses traitements spécifiques (au niveau opérations). Ceci sous-tend le développement privilégié d'approches comparatives par exemple, Afrique, Asie, Amérique du Sud (profitons de nos atouts) ou encore halieutique - agronomie, ...
Il m'apparaît trivial de fonder la définition de la problématique sur les notions de système ou de complexité, me trompé-je ?
Si une masse critique s'avère intéressée par la problématique, cette proposition devrait faire l'objet d'une diffusion plus large grâce aux réseaux des anciennes CS concernées (3, 6, 7, agronomie).
Pour les intervenants extérieurs, petite info: nous avons eu récemment un séminaire à l'INRA Montpellier sur le couplage et l'interaction. Certains de ces confrères (INRA, CIRAD, LIRMM) pourraient trouver un intérêt à cette problématique.

Cordialement,
Jean Le Fur.

(Proposition F.Laloë)


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