résumé
liste des contributions
participants au séminaire
les communications de :
Du 16 au 19 juin 1996, trente quatre personnes se sont réunies au Campotel de Mèze au bord de l'étang
de Thau pour un séminaire " développement viable ". Beaucoup se connaissaient déjà, d'autres pas encore. Il y avait là des chercheurs de l'Université, du CNRS, du Cirad, de l'Orstom et avec nous Peter Allen. Mathématiciens, biologistes, économistes, modélisateurs, statisticiens ont tous témoigné d'une écoute attentive les uns pour les autres. L'intérêt était vif et les débats furent très riches au delà des disciplines. Il faisait chaud et nous pensions que le programme, bien que chargé, nous laisserait le temps d'une baignade. Il n'en fut rien, même les plus sportifs, apparemment sans frustration, restèrent happés par des discussions très animées. Chaque jour cette petite troupe courut avec enthousiasme s'enfermer dans une salle sombre, éclairée du rétroprojecteur, et n'en ressortait que poussée par la faim. Les débats se prolongeaient tard dans la nuit sur le café du port, cette fois sans les transparents pour appuyer des démonstrations très théoriques. A l'issue de ce séjour il fut décidé de créer un réseau, appelé " écoviabilité ", destiné à souder ce groupe, l'élargir et lui donner des perspectives d'avenir. Des collaborations ont déjà abouti, celle du laboratoire Hermes de l'Orstom avec l'équipe du Ceremade, et une nouvelle école d'été qui a permis d'initier les non-mathématiciens les plus motivés aux techniques mathématiques de la viabilité. Nous espérons que de nombreuses applications et travaux en commun sur la viabilité des systèmes dynamiques verront le jour. La diversité des participants n'étaient qu'apparente puisque la plupart avaient déjà été confrontés et/ou avaient travaillé sur cette même question, avec des méthodes différentes (économétrie, théorie des jeux, intelligence artificielle, modèles de coordination, théorie de la viabilité ... ), dans des disciplines différentes avec des objets d'étude, des pratiques et des référents théoriques différents. Cette table ronde a permis de discuter de ces différentes méthodes et de leurs capacités à rendre compte de telles questions. Par delà la diversité des sujets traités (populations animales, marchés ... ) les débats ont vite reflété l'unité d'intérêt sur cette question de l'abord des phénomènes d'évolution et du lien entre dynamiques globales et dynamiques locales. |