Bourgine (1996), introduit le concept de co-viabilité en rapport avec celui de viabilité, en expliquant que :
Parce que l'environnement est peuplé d'autres systèmes autonomes, la viabilité est en même temps une co-viabilité, qui dépend des interactions avec ces autres systèmes. Ainsi, lautonomie à un niveau dorganisation doit être référée aux lois de co-évolution en oeuvre au niveau dorganisations supérieures. De fait, on ne peut pas comprendre de quelle manière les êtres vivants sont mutuellement adéquats et viables sans faire référence aux mécanismes de co-évolution".
Bourgine P. (1996) Modèles d'agents autonomes et leurs interactions
co-évolutionnistes. In: Penser l'Esprit, V. Rialle et D. Fisette (eds), Presses universitaires de Grenoble,
1996. charger le fichier Word zippé (50ko).
ensembles considérés |
formalisation |
Aspects considérés pour la co-viabilité |
|
a ou b |
Nature et Société : deux domaines contrastés en interaction, le besoin d'une approche pluridisciplinaire pour trouver des liens. |
|
a ou (a et b) |
Les ressources marines exploitées + leur environnement : un milieu encore peu connu. |
|
(a et b) ou b |
Les aspects sociaux-économiques de l'exploitation : la cible de la gestion des pêches. |
|
a et b |
L'halieutique proprement dite : l'interface où sont mis en compatibilité la diversité et les échelles spatio-temporelles. |
|
(a et b) ou (a ou b) |
Le système pêche: le tout est supérieur à la somme des parties, l'interface y joue un rôle proéminent (elle "compte double") |
|
_ |
Les approches modélisatrices : des outils pour appréhender des objets compliqués, de nouveaux angles pour aborder les problèmes. |