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Le développement socio-économique du secteur halieutique implique une exploitation en bonne santé, qui permet de gagner de l'argent, qui attire des prétendants au métier de pêcheur, etc. Le développement de l'exploitation implique (entre autres) que la pêche soit bonne: de beaux poissons en quantité. Pour fournir une ressource abondante, il faut qu'elle se plaise dans son milieu et que l'écosystème qui la supporte soit donc en bonne santé. Ce n'est actuellement pas le cas pour la plupart des écosystèmes marins exploités. |
"Dans quel(s) contexte(s) le développement de l'écosystème
nécessite-t-il le développement de la société qui en use (flèche rouge)
?"
Un de ces contextes pourrait être le suivant.
- L'Homme, considérant l'impact qu'il peut avoir sur l'ensemble de la biosphère, tous systèmes et écosystèmes confondus, prend conscience de sa responsabilité vis à vis de l'avenir de la planète et, dans ce cas, des océans. Ses connaissances, habituellement employées à améliorer sa prédation sur les ressources naturelles, sont utilisées pour développer les capacités vitales (systémiques) des écosystèmes marins. La technologie aidant, l'homme parvient à augmenter, en harmonie avec les principes vitaux des écosystèmes, les bénéfices qu'il tire de l'écosystème (jardin). Le maintien des écosystèmes dépend alors de l'amélioration produite par l'Homme.
Dans l'utopie de ce contexte, la survie de l'environnement marin est liée au progrès humain (flèche rouge): plus la société est avancée, mieux elle prend en compte les besoins des écosystèmes.
L'ensemble Nature-Société peut alors entrer dans un cercle vertueux. Un tel système fonctionne par amplification (formation d'une rétroaction positive). Il suffit donc d'une amorce, petite mais suffisante, de ce cercle pour que le processus s'enclenche, de façon durable.